Comment bien choisir sa peinture ?

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Après avoir épluché les nouvelles tendances décorations, vous avez fini par trouver la couleur idéale pour peindre vos murs ! Cependant, le choix de la peinture peut s’avérer aussi compliqué. En effet, il n’est pas toujours évident de s’y retrouver dans toutes les peintures proposées en magasins.

Belon vous éclaire :

1 – Les différents types de peinture

La peinture glycéro

C’est une peinture à base d’huile, dont la plupart des composants proviennent de la pétrochimie. Elle offre le grand avantage d’être résistante à l’humidité, ce qui fait d’elle le revêtement idéal pour les pièces d’eau. Cependant, ce sont les peintures les plus toxiques à cause des solvants présents à l’intérieur. Pour vous protéger, il vous faudra porter un masque lors de l’application et laisser aérer vos pièces pendant et après l’application.

La peinture acrylique

Les peintures acryliques sont solubles dans l’eau. Elles sont donc moins nocives que les peintures glycéro. Cependant, certains de ces composants présentent des risques pour la santé et des réactions allergiques. C’est le cas notamment des additifs qui permettent de la conserver. À utiliser alors avec précaution !

La peinture naturelle ou écologique

Aujourd’hui de nombreux fabricants de peintures ont développé des gammes de peintures « verte ». Ces peintures, conçues à base d’éléments majoritairement naturels, permettent de réduire l’impact environnemental. Cependant, seules les peintures composées d’au moins 95% de produits naturels seront considérées comme écologiques. Attention toutefois à bien regarder si la peinture est labellisée.

La peinture minérale

Les peintures minérales sont les moins polluantes du marché ! Elles n’utilisent aucun solvant chimique. Il est possible d’en trouver de trois sortes : à l’argile, à la chaux et au silicate de potassium. Les liants qui la composent sont à base d’huiles végétales, de cire d’abeille ou de résines naturelles, tandis que ses pigments sont de nature végétale ou minérale. Ce type de peinture reste donc la meilleure option pour protection de l’environnement et de la santé.

2 – Comment choisir une peinture non nocive pour la santé ?

Premièrement il est préférable de choisir une peinture lavable à l’eau. En effet, en sélectionnant une peinture à l’eau plutôt qu’à l’huile, vous éviterez les liants et résines qui peuvent irriter les voies respiratoires et polluer l’air en séchant.

Deuxièmement faites attention aux normes environnementales. Lorsque vous choisissez votre peinture, prenez le temps de regarder les différentes informations et les labels détaillés sur le pot :

Le label Pure est le plus exigeant. Il garantit que la peinture est composée d’éléments d’origine naturelle dont tous les ingrédients sont issus de matières premières naturelles et renouvelables. Il est le signe distinctif d’une qualité supérieure écologique

Le label NF Environnement certifie la performance de la peinture en matière de pouvoir couvrant et de temps de séchage. Elle garantit aussi la composition du produit et la limitation de l’impact sur l’environnement au cours de sa fabrication.

L’Écolabel européen implique que les solvants impliqués dans la composition de la peinture ont des effets limités en termes de pollution atmosphérique. En revanche, il ne garantit en aucun cas sa composition naturelle.

Le label l’ange bleu, si vous achetez un produit primé Ange bleu, vous pouvez être sûr d’obtenir un bon produit avec un très faible impact négatif sur l’environnement et qui protège bien la santé humaine en comparaison avec d’autres produits comparables. Vous pouvez ainsi faire du bien pour vous-même, l’environnement et en même temps pour l’avenir.

Troisièmement regarder les taux de COV. Les solvants des peintures contiennent des COV « composés organiques volatiles ». Au cours de l’application et du séchage de la peinture, ces solvants s’évaporent dans l’air. Une directive européenne fixe les limites pour ces émissions. Pour une peinture murale, la limite est de 30 g/l. Pour les peintures écologiques, les émissions se situent en dessous de 10 g/l. Lorsque le taux de COV est inférieur à 5 g/litre, on dit que la peinture est « sans COV ». Afin de limiter les risques, il est fortement conseillé d’éviter les peintures fortement émettrices de composés organiques volatiles.

Quatrièmement décrypter les étiquettes des émissions toxiques. En France, il existe un étiquetage obligatoire depuis le 1er septembre 2013 sur chaque pot de peinture indiquant les émissions toxiques qui peuvent se volatiliser dans l’air intérieur.
Il est toujours préférable de se tourner vers des produits étiquetés A+.

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